La guémara nous enseigne qu’il n’y a pas de jour aussi bon pour le peuple juif que Yom Kippour. C’est un jour de pardon depuis qu’Hachem a accepté ce jour-ci de pardonner au Am Israël qui avait fait le veau d’or. Le 10 tichri a alors été fixé comme un jour de pardon pour toutes les générations. Les fautes ne sont pas seulement pardonnées, mais disparaissent complètement, selon le degré de Téchouva (repentir) que nous avons entamé.
Le Midrach raconte qu’au moment où Hakadosh Baroukh Hou pardonne les fautes, il se réjouit grandement, et nous devons donc nous aussi nous réjouir à l’approche de ce jour saint.
Cependant, pour pouvoir jouir du pardon divin, il convient de se repentir totalement et sincèrement, afin qu’Hachem expie nos fautes. La Téchouva se compose de 3 étapes obligatoires :
- Abandonner la faute, c’est-à-dire prendre la décision d’emprunter une nouvelle voie, où la possibilité d’une telle faute aura complètement disparu. Il faudra également se dissocier des mauvaises actions accomplies par le passé et les retirer de sa pensée.
- Regretter son geste : comprendre que l’action allait à l’encontre de la Volonté divine et abîmait le dessein d’Hachem dans la création du monde.
- Prendre la sincère résolution de ne plus recommencer.
Celui qui accomplit ses 3 étapes verra sa faute complètement effacée, et Hachem l’inscrira dans le livre de la Vie.
Cependant, il y a des fautes pour lesquelles ce processus n’est pas suffisant. Ce sont celles entre un homme et son prochain. Yom Kippour ne les expie que si nous avons demandé pardon au préalable (et corrigé l’erreur le cas échéant, comme restituer un vol).
Parés de cette façon, nous pourrons nous réjouir et verser nos prières vers le Créateur avec la certitude que nos engagements sincères seront appréciés.