Il est écrit dans la paracha, à propos du décès de Rahel Iménou : “Yaakov érigea un monument sur sa tombe … C’est le monument du tombeau de Rahel, jusqu’à ce jour” (Béréchit 35, 20)
Le Midrash raconte que lors de la destruction du Beth Hamikdach, les Patriarches et les Matriarches vinrent supplier Hakadosh Baroukh Hou de prendre en pitié le Am Israël, et Il n’accepta que la prière de Rahel. Hachem dit à Rahel Iménou : “Arrêtes donc de pleurer … ton action a été récompensée“.
Pendant la guerre du Kippour, le Rav Haïm Shmuelevitz, Roch Yechivat Mir (Mir, Shangaï, Jérusalem), alla sur le tombeau de Rahel, s’approcha du monument de la tombe, fondit en larmes en criant de toutes ses forces : “Maman, Hakadosh Baroukh Hou te demande d’arrêter de pleurer, mais moi Haïm, ton fils, je t’en supplie : ne t’arrêtes pas de pleurer, éveilles les miséricordes divines sur tes enfants en Galout“. Il continua de longs instants à pleurer sur le tombeau de Rahel Iménou, et le soir même, la guerre se termina.
A ce sujet, notre maître le Rav de Brisk n’allait jamais sur les tombeaux des tsadikim car il considérait que rien n’aidait plus que l’étude de la Thora. La seule dérogation qu’il accordait à cette règle était pour le tombeau de Rahel Iménou, car, disait-il, la Thora elle-même témoigne que ces prières sont exaucées.
Personne n’a oublié les nombreux récits des dernières guerres sur des soldats sauvés par Rahel Iménou. En ces temps messianiques de grandes souffrances pour le Am Israël, tournons nous vers notre mère, implorons la, car Hachem a promis qu’elle sera écoutée.