La paracha de la semaine conclut le premier livre de Béréchit. Avant de quitter ce monde, Yaakov bénit ses enfants un à un. Yssakhar fut comparé à l’âne. Rachi explique ainsi le parallèle : « L’âne est fort, [Yssakhar] supportera le joug de la Thora comme un âne fort sur lequel on pose une charge très lourde ».
Nous savons tous qu’Yssakhar était le fils de Yaakov dévolu à ne se consacrer qu’à la Thora. Notre maître le ‘Hafets ‘Haïm explique dans son livre Chèm Olam que nous pouvons apprendre de cette bénédiction des principes fondamentaux concernant l’étude de la Thora.
L’Homme doit se consacrer jour et nuit à l’étude, tel un âne qui ne repose jamais son corps. Il souffle quelques instants entre deux trajets, à l’instar du talmid ‘hakham qui se repose le minimum entre l’étude de deux traités.
La Guémara nous apprend que dans la Yéchiva d’Elyahou haNavi a été enseigné la règle suivante : L’Homme doit perpétuellement se consacrer à l’étude de la Thora comme le taureau qu’on délaisse jamais de son joug et comme l’âne toujours chargé ». En effet, le taureau a été créé pour labourer la terre afin de semer des graines et pouvoir ensuite consommer de bons fruits. Le rôle de l’âne est de porter la récolte après qu’elle ait poussé. C’est ainsi également pour le limoud Thora. Il faut au début s’efforcer de comprendre l’étude petit à petit, en plantant graine après graine. Une fois les paroles de Thora assimilées, il faut les porter vers son cœur, comme nous le disons dans le Chéma : « ces paroles de Thora seront sur ton cœur », et ainsi devenir meilleurs.
Ainsi, nous devons nous renforcer dans l’étude, qui, associée au Héssèd, seront les seuls boucliers contre les souffrances qui accompagneront la venue du Machia’h.
Les femmes, bien qu’elles soient dispensées d’étudier, devront quant à elles se renforcer et se perfectionner dans les domaines les concernant, et surtout, encourager leurs mari et enfants à se consacrer à l’étude. Ce mérite les accompagnera jusqu’au Monde Futur.