La paracha de la semaine traite de l’épisode de Yossef haTsadik qui résista aux avances de la femme de Potiphar qui essaya de le séduire. La Thora dit à ce sujet “il ne l’écouta pas ni pour s’allonger avec elle ni pour être avec elle“. La Guémara apprend de ce verset que celui qui transgresse une interdiction est liée avec cette faute comme un chien [qui est lié par une laisse à son maître], ainsi qu’il est dit “ni pour s’allonger avec elle”, dans ce monde-ci, “ni pour être avec elle” dans le monde futur.
On apprend de là qu’à chaque fois que l’on faute, Hakadosh Baroukh Hou prend une photo de cet instant, et à 120 ans, le Tribunal Céleste nous montrera toutes nos mauvaises actions comme si on venait de les accomplir.
C’est exactement ce que nous enseigne les Sages : “ni pour s’allonger avec elle“, qui symbolise la faute elle-même effectuée dans ce monde-ci, “ni pour être avec elle” qui représente la retranscription de la faute qu’on nous montre dans le monde futur.
A ce sujet, notre maître le ‘Hafets ‘Haïm avait l’habitude de dire que la raison pour laquelle Hachem a donné tant d’intelligence et de progrès technologique depuis plus de 150 ans avec la création de l’électricité, du téléphone, des appareils photos … est afin de nous rappeler que tous nos actes sont enregistrés sur le disque dur d’Hakadosh Baroukh Hou, et qu’on nous ressortira le film de notre vie dans plusieurs dizaines d’années !
Si le ‘Hafets ‘Haïm disait cela il y a un siècle, qu’aurait-il dit aujourd’hui avec des appareils photos toujours plus perfectionnés et connectés au cloud, les nuages dans le Ciel … ?