La parasha Tétsavé continue l’enseignement de la semaine dernière sur la construction du Tabernacle mais s’attarde cette fois sur les habits du Cohen Gadol qu’il portait lors du service dans le Mishkan.
Un de ses huit habits était le pectoral « ‘hochène – חושן » composé de douze pierres précieuses et orné des noms des douze tribus. La Thora témoigne à son sujet qu’« Aharon portera toujours les jugements des Bné Israël sur son cœur devant Hachem ».
Nous apprenons d’ici un grand enseignement. Même le Cohen Gadol, l’homme le plus saint du peuple, ne doit pas croire qu’il peut s’isoler et s’éloigner du peuple pour servir Hachem, mais il doit se souvenir que les noms des tribus sont gravés sur lui, et qu’il doit porter dans son cœur la souffrance de chaque juif où qu’il soit et n’importe quand.
Comme disait le Rav Mordé’haï Pagramanski, celui qui ne s’associe pas à la souffrance de ses frères est proche d’être un animal, mais celui qui s’associe à sa souffrance et à ses joies, ressemble à un ange !
A l’approche de Pourim où nous avons une mitsva d’aider et de soutenir les plus nécessiteux, et de réjouir notre prochain, puissions-nous nous renforcer et ouvrir notre cœur, afin qu’Hachem se réjouisse de voir ses enfants ensemble, unis !