La Paracha raconte la descente d’Avraham Avinou en Egypte pour vaincre la famine : “Et ce fut lorsqu’il fut proche d’arriver en Egypte, il dit à sa femme Saraï : je savais que tu es une femme belle d’apparence” (Béréchit 13, 11).
Rachi, citant un Midrash, explique pourquoi Avraham ne prit conscience qu’à la descente en Egypte de la beauté de Sarah Iménou : “jusqu’à maintenant, il ne remarqua pas sa beauté, à cause de leur pudeur“.
Cette interprétation est donc à leur éloge. En contresens, le Baal Chem Tov donne une explication différente qui est un blâme à l’encontre d’Avraham.
Il précise que chaque chose qu’un Homme voit dans sa vie influe sur sa Nechama (âme), que ce soit en Bon ou en Mal. Ainsi, “lorsqu’il fut proche d’arriver en Egypte“, Avraham a forcément dû croiser des Egyptiens sur la route. Etant imprégnés de matérialité et d’immoralité, à leur simple vue, il commenca à penser comme eux, et prit soudainement conscience de la beauté extérieure de sa femme !
A notre faible niveau, ceci nous montre à quel point nous devons nous protéger des nombreuses mauvaises influences extérieures, et au contraire, soumettre à nos yeux de bonnes visions, de nos guemarot et de nos rabbanim !