La paracha de la semaine commence par la mitsva de la vache rousse, qui permet de purifier l’Homme de l’impureté liée au mort.
Cette mitsva s’appelle un ‘Hok, c’est-à-dire une mitsva dont on ne comprend pas le sens. Pourquoi asperger un Homme d’eau mélangée aux cendres de la vache rousse le débarrasse t-il de son impureté ?
Le fondement de cette misva est l’annulation de l’Homme devant Hachem et sa Thora. C’est justement faire sans comprendre qui purifie.
Hachem demande à l’Homme de la tmimout, de la simplicité, c’est-à-dire ne pas poser de questions.
C’est pour cela que cette paracha est juxtaposée immédiatement après celle de Kora’h, car c’est justement ce qu’il manquait à Kora’h, cette annulation devant la décision divine de ne pas le nommer Prince de la tribu de Lévi.
On peut ainsi expliquer le Or haHaïm qui demande pourquoi la paracha commence par le verset : « c’est la loi de la Thora ». On aurait dû dire « c’est la loi de la vache rousse », ou « c’est la loi de la purification ». Suivant notre enseignement, la réponse est claire : savoir s’annuler devant la Thora, devant Hachem et les Sages de chaque génération est le fondement de toute la Thora.
Puisse Hachem nous renforcer dans la soumission aux Grands de la Génération, et purifier ainsi nos cœurs.