La paracha débute par le récit de la mort de Sarah Iménou, qui ne survécut pas à l’annonce de la Akédat Itshak.
Le Rav Elyahou Dessler dans le Mikhtav MéElyahou considère cette épreuve comme la plus difficile des épreuves auxquelles fut confronté Avraham Avinou. En découvrant le décès de sa femme (dont la prophétie était supérieure à la sienne), il ne trouva pas d’endroit pour l’enterrer, si ce n’est à un prix démesuré sur le terrain d’Efron le ‘Hiti. Le Ramban explique que les ‘Hitim savaient qu’Hakadosh Baroukh Hou avait promis la Terre d’Israël à Avraham Avinou, et malgré cela, ils firent tout pour empêcher l’installation pérenne d’Avraham Avinou, en prétextant qu’une loi municipale interdit de donner une tombe à un étranger.
Malgré cela, Avraham Avinou, au summum de sa peine, réussit à surmonter sa colère et adopta un comportement exemplaire envers Efron. Bien qu’il connaissait ses mauvaises intentions, il lui parla avec le plus grand respect et se prosterna même deux fois !
Les Sages enseignent que l’Homme a le devoir de se dire « quand mes actions rejoindront-elles celles de nos Patriarches ? ». Ainsi, nous devons apprendre à respecter chaque être humain, même s’il ne fait partie du Am Israël, puisque la Mishna dans Avot nous apprend que l’Homme a été créé sur le modèle d’Hashem.
Comme Avraham Avinou, nous devons nous efforcer de ne pas faire souffrir notre prochain à cause de notre peine. Et ceci est valable même si notre interlocuteur n’est pas très fréquentable, tel Efron que les Sages nomment « rasha ».
Édifiant et profond à mediter…