La paracha commence par l’ordre divin donné à Aharon d’allumer quotidiennement les lumières de la Ménora, le candélabre.
La Thora nous enseigne qu’ “ainsi fit Aharon“.
Rachi nous enseigne que ce dernier verset a pour but de couvrir d’éloges Aharon qui n’a en rien dérogé à l’ordre divin.
Nous avons déjà parlé il y a quelques années de la question du Ramban. Comment aurions-nous même pu penser qu’un tsadik tel qu’Aharon n’appliquerait pas à la lettre ce qu’Hakadosh Baroukh Hou lui avait ordonné ??? C’est tout simplement inenvisageable !
Citons cette année une autre réponse à la question du Ramban, telle que l’enseigne Rav Moshé Shternboukh. La Thora ne veut en effet pas nous enseigner qu’évidemment Aharon accomplit strictement l’ordre divin. La réelle louange d’Aharon est qu’il ne changea de comportement dans les autres domaines de sa Avodat Hachem. Il continua à réconcilier les couples, à faire régner la paix entre tous, …
En effet, puisque cette mitsva avait pour but de lui redonner sa place “au-dessus” de celle des autres Princes de Tribus, il aurait pu se concentrer nuit et jour sur son propre service divin entre lui et son Créateur. Au contraire, la Thora témoigne qu’il n’a pas du tout changé !
C’est un enseignement pour chacun d’entre nous. Après avoir reçu une promotion au travail, un rôle plus important dans une Yéchiva ou une place dans un kollel plus prestigieux, nous ne devons pas nous détacher des actes de bontés du quotidien, mais au contraire les poursuivre avec la même intensité et la même ferveur.
Une réflexion au sujet de « Béhaalotékha 5780 – n°324 »