La paracha de la semaine traite des aliments permis et interdits. La Thora énumère longuement les signes distinctifs des animaux cachers, suivant les grandes catégories suivantes : bétail, volaille, poisson.
Hachem nous demande : “Ne rendez pas vos âmes exécrables … vous seriez impurs – vénitmétèm – par eux”. Le mot vénitmétèm est écrit ici exceptionnellement sans la lettre Alef, ce qui poussent les Sages à commenter de la sorte : Ne lis pas vénitmétèm (“vous seriez impurs”) mais vénitamtèm (“vous seriez stupide, étanche aux bonnes influences”).
Nous apprenons de là à quel point il est important de respecter à la lettre les recommandation de nos Sages sur la cacherout. En effet, comme l’explique le Ramban, tout ce qui est absorbé par l’Homme est transformé en sang et intégré à notre organisme, et comme le dit la Thora : “le sang est l’âme”. Ainsi, chaque particule que l’Homme ingurgite a des répercussions sur sa néchama !
Par conséquent, nous comprenons désormais pourquoi les gens pieux sont à la recherche de certifications de cacherout rigoureuse ! Cela peut avoir des répercussions sur l’âme même de l’Homme !
A ce sujet, un Rav s’occupant de ramener nos frères égarés à la Thora questionna notre maître le Rav Shakh : quel point un Baal Téchouva doit prendre sur lui en premier : Chabat, les lois de mélange de lait et de viande, les lois de pureté familiale ?
Le Rav Shakh répondit : bien que transgresser Chabat ou Nida soit passible de la peine suprême de Karèt (excommunication), la priorité est de respecter scrupuleusement les règles de cacherout, car si leur cœur est complètement fermé, comment voulez-vous les rapprocher d’Hachem ?