Le sujet central de notre paracha est la traversée de la Mer Rouge. Après être sortis d’Egypte, les Bné Israël furent poursuivis par Pharaon et son armée. Acculés devant la Mer Rouge d’une part, bloqués par les bêtes féroces et les Egyptiens d’autre part, les Bné Israël n’eurent d’autre choix que de se donner corps et âmes à Hashem,, se jetèrent à la mer qui s’ouvra.
Lors de la traversée à pieds secs, les hommes prononcèrent une Chira, un chant de louanges à Hashem, suivis des femmes qui chantèrent elles aussi de leur côté. Après cet épisode, les Bné Israël se plaignirent et demandèrent de l’eau à Moshé. Hashem leur fit la promesse suivante : “Si tu écoutes Hashem et si tu fais ce qu’Il demande; si tu accomplis Ses mitsvot, aucune des maladies dont j’ai frappé l’Égypte ne t’atteindra, car Moi, Hashem, je te guérirais“.
Le verset est à priori contradictoire : Hashem promet aux Bné Israël qu’ils ne seront touchés d’aucune maladie, puis Il promet de les guérir !?
Nous pouvons l’expliquer de la façon suivante. Chaque maladie qui touche l’Homme provient en réalité d’une faute spirituelle qui a abîmé son âme et qui a laissé une trace sur son corps. Les livres saints nous enseignent que le corps est constitués de 613 membres et nerfs qui correspondent aux 613 mitsvot de la Thora. Chaque fois qu’une mitsva est annulée ou transgressée, la partie du corps qui lui correspond devient altérée. Ainsi, Hashem nous fit la promesse suivante : “aucune des maladies dont j’ai frappé l’Égypte ne t’atteindra” dans ton corps, “car Moi, Hashem, je te guérirais” dans ta néshama.
Puisque l’âme sera guérie, forcément les maladies n’atteindront pas le corps. La seule façon de guérir son âme est la téshouva, le repentir. Ainsi, lorsqu’Hashem amène une maladie sur l’Homme, c’est parce qu’Il l’aime et veut qu’il corrige ses fautes, et automatiquement, la maladie disparaîtra.
Puissions-nous être tous en bonne santé dans notre néshama, et dans notre corps !