La guemara Pessahim nous enseigne que c’est une mitsva de se réjouir par de bons mets à la fête de Chavouot.
Rachi explique que nous montrons que le jour où nous recevons la Thora est agréable et désiré à nos yeux, et ceci se manifeste par de beaux repas de fêtes, car lorsque l’Homme est joyeux, son appétit s’ouvre.
La mitsva de la Simha, la joie, est justement de se réjouir d’être serviteur d’Hachem.
Le Rambam précise que la Simha dans dans le service divin est un grand travail sur soi. Le Maguid Michné explique que lorsque l’Homme fait les mitsvot avec joie, son service divin s’allège, car Hachem fait le bien.
Le verset dit “ce n’est pas moi que tu as appelé Yaakov, car tu t’es fatigué pour moi“. Le Maguid Michné explique par une parabole : “Une riche personne revient d’un voyage d’affaires avec une petite mallette pleine de diamants. elle ordonne à son serviteur de monter sa valise à la maison. Peu après, elle constate que son serviteur transpire, épuisé par la tâche que lui a confié son maître. Elle lui dit : ce n’est pas ma valise que tu as montée ! Comment le savez-vous ? demande le serviteur. Le maître lui dit : quand je t’ai vu transpirer et épuisé, j’ai compris que ce n’était pas ma légère valise que tu avais montée !
De même, Hachem dit : “si mon service divin est un fardeau et une charge épuisante pour toi, ce n’est pas moi que tu sers“. C’est ainsi qu’à Chavouot, fête du don de la Thora, nous nous réjouissons avec de bons repas, pour montrer que le service divin est un plaisir et une joie à nos yeux !