Nous sommes rentrés dans le mois d’Elloul, propice à la téchouva (repentir). Durant cette période, nous jouissons d’une grande proximité avec Hakadosh Baroukh Hou.
Pour l’illustrer, Rabénou Yona nous enseigne la parabole de prisonniers qui creusèrent un tunnel depuis leur cellule et arrivèrent à s’échapper de la prison. Un seul des prisonniers resta dans sa cellule en train de contempler le trou. Le gardien, arrivant à toute allure, le frappa à la tête, en l’invectivant : « le tunnel est ouvert devant toi, pourquoi ne t’es-tu pas enfui ?! ». Ainsi pendant Elloul, Hakadosh Baroukh Hou est proche de nous, comment pouvons-nous ne pas saisir l’occasion de nous repentir !
Nous pouvons développer encore plus cette parabole. Les fugitifs ont prouvé par leur acte désespéré que la prison était à leurs yeux une punition insupportable. Il faut espérer qu’ils amélioreront leur comportement, car ils ont une grande peur de retourner en prison et de souffrir à nouveau. A l’inverse, celui qui ne s’est pas enfuit a prouvé qu’il se plaisait en prison ! Si la prison n’est pas une punition à ses yeux, ça ne l’aidera pas à faire téchouva. C’est pourquoi le garde le frappa, afin qu’il ressente une vraie punition qui l’aidera à se repentir.
C’est ainsi pour l’Homme. Si nous faisons téchouva dès que le mois d’Elloul commence, c’est le signe que cette période elle-même est suffisamment importante à nos yeux pour nous réveiller et regretter nos actes passés ; par contre, si has véChalom on ne change pas pendant Elloul alors que le tunnel est grand ouvert devant nous, cela signifie que nous ne craignons pas le jour du Jugement de Roch Hachana. Hachem emploiera alors « les plus grands moyens ».
Nous avons donc le devoir de nous empresser d’emprunter l’issue de secours juste devant nous, avant que Le gardien vienne employer d’autres moyens.
Ce sont des jours extraordinaires où Hachem est proche de nous ! Il nous tend les bras et n’attend qu’une chose : que nous nous jetions dans Ses bras ! Profitons-en !