Tout le monde sait que le Cohen a des avantages sociaux : ils montent premiers au sefer torah, ont le privilège de faire le zimoun lors du birkat hamazon, …
Cette halakha est tirée de notre paracha ou il est dit : “vekidachto“ : “tu le sanctifieras car il amène l’offrande du pain divin“.
Bien qu’Hachem nous as ordonné à nous tous d’être kadosh (saints) (comme nous l’avons expliqué la semaine dernière), le Cohen a un degré de sainteté plus élevé provenant de son service au Beth Hamikdash. Nous pourrions penser qu’Hachem fait du préférentisme envers le Cohen, or le verset suivant dit qu’une fille Cohen coupable de relations interdites sera brûlée dans le feu, contrairement à une fille Israël qui recevra une mort moins grave. Nous voyons donc bien que la sainteté des Cohanim n’est pas qu’un privilège mais impose aussi des devoirs plus élevés.
Donc tous les Bné Israel qui ont aussi le privilège d’être kedochim et de servir Hakadosh Baroukh Hou ont également des devoirs et des obligations liés à leur statut élevé, comme dit le proverbe “noblesse oblige”.
On raconte qu’une fois, le Rav Moché Schwob raconta que lorsqu’il était jeune, il partit visiter le Hafets Haim (Rav Israel Méir HaCohen) qui lui demanda : es-tu Cohen ? Non, répondit le Rav Schwob. Sais tu pourquoi ? demanda le Hafets Haim avant de lui expliquer que c’était car son ancêtre n’avait pas fauté lors du veau d’or. Nous apprenons de là qu’une seule action d’une personne peut engendrer des répercussions sur des millions de personnes jusqu’à la fin des temps.
(Inspiré du Alchikh Hakadosh)