Nous entamons cette semaine le 4ème ‘Houmach.
Le Midrash nous enseigne que la Thora a été donné de trois manières : dans l’eau, le feu et le désert (bamidbar). Il explique que les paroles de Thora ne prospèrent que chez celui qui se comporte comme un désert que tout le monde piétine.
L’idée générale commune à ces trois éléments est la promptitude des Bné Israël à se sacrifier pour la Thora.
Depuis que le Am Israël a formé un peuple, il s’est toujours sacrifié pour la Volonté Divine, que ce soit en Egypte, dans les différents exils où le juifs se sont jetés dans les bûchers, ont tendu leur cou pour se faire tuer, ont sauté à l’eau lorsque les goyim les contraignirent à se rebeller contre Hachem.
L’Admour de Bléjov, Rav Israël Shapira, raconta l’histoire qu’il vécut dans les camps d’extermination. Il était en train de scier du bois lorsqu’une femme vient lui demander en urgence un couteau. Persuadé qu’elle avait perdu la tête et qu’elle désirait mettre fin à ses jours, il refusa. Un SS ימ”ש s’approcha et lui ordonna de répéter ce qu’il lui avait répondu. Ce dernier dit qu’il lui avait expliqué que se suicider était interdit par la Thora.
Devant son insistance, le SS lui fournit son couteau de poche. Elle se retourna puis ramassa de derrière un muret un bébé caché dans sa couverture, prononça la bénédiction de la Mila et pratiqua la circoncision sur son propre bébé. Elle leva les mains au Ciel en disant: “Maître du Monde : Tu m’a donné un bébé en bonne santé, je te le rends parfait, comme un juif cachèr !“. Elle se retourna alors vers le nazi, lui rendit d’une man son couteau et de l’autre lui donna son bébé …
L’Admour, en larmes, fut persuadé qu’il n’y avait pas eu de si grand sacrifice depuis la Akédat Its’hak, et que ce geste laissa une trace indélébile su le Trône Divin !
Pour nous aussi mériter de recevoir la Thora, nous devons apprendre également à nous “sacrifier” en sachant relever les épreuves que nous impose notre mauvais penchant, pour étudier la Thora mais quand nous sommes fatigués, pratiquer les mitsvot même quand on se moque de nous, donner la Tsédaka même quand c’est difficile … C’est le gage de la perpétuité du peuple juif !