Nous approchons à grands pas des jours si particuliers de Pourim, où le peuple juif fut l’objet de nombreux miracles.
Il est écrit dans les livres saints que Pourim est, par son service divin particulier, un jour propice à une progression spirituelle et à se rapprocher d’Hakadosh Baroukh Hou.
Les Sages nous ont enseigné qu’en ce jour saint, les Bné Israël reçurent volontairement le joug de la Thora avec joie.
Il est également précisé qu’on est tenu de boire du vin jusqu’à s’enivrer, nous enseignant ainsi que même dans les situations extrêmes où nous n’avons pas toute notre tête, notre corps et notre existence doivent être reliés au Créateur.
Pourtant, nous voyons malheureusement que certains utilisent ce jour comme prétexte à un mauvais comportement dénué de toute source spirituelle ! Comment une mitsva si importante peut-elle engendrer de tels excès ?
En réalité, le yétsèr haRa (mauvais penchant) qui nous accompagne sait exactement à quel point nous pouvons nous élever dans un jour si saint. En effet, la joie dans l’accomplissement des mitsvot nous fait atteindre des sommets dans le service divin ! Le Ari Zal témoigna à son propre propos que cette joie dans les mitsvot le mena à son niveau élevé !
C’est pour cela que le yétsèr haRa utilise toutes ses ressources pour nous faire fauter le jour de Pourim, afin qu’on ne puisse pas utiliser la sainteté de la fête dans un but d’élévation spirituelle !
Ainsi, il faut penser à se protéger et préparer à l’avance toutes les conditions nécessaires au déroulement du repas de Pourim dans la sainteté et dans une ambiance de Thora. Nous prouverons ainsi que nous sommes bien les descendants de Mordékhaï et tout l’inverse d’Hamane !